140 pages, octobre 2014
Couverture souple : 48.00 $
Édition du collectionneur limitée à 250 exemplaires, signée et numérotée, reliure entoilée avec jaquette (hardcover) : 135.00 $ Édition du collectionneur limitée à 250 exemplaires, signée et numérotée, reliure entoilée avec jaquette (hardcover) accompagnée d’une photographie signée (20cm X 25.4cm) : 218.00 $ Ce livre est distribué exclusivement par sa maison d’édition, en anglais. LES CONTRIBUTEURS
TEJU COLE est auteur, historien de l’art et photographe. Il est auteur en résidence au Bard College et a écrit deux livres, Every Day is for the Thief et Open City. Il est aussi lauréat de nombreux prix littéraires, dont le PEN/Hemingway Award et le New York City Book Award for Fiction. ELIZABETH ADAMS est auteure, éditrice, designer graphique et artiste. Elle a écrit Going to Heaven (2006), une biographie consacrée à l’évêque Gene Robinson et au débat religieux et politique entourant l’homosexualité. Elle est également l’auteure d’un blogue (Cassandra Pages) depuis 11 ans. HOYT ALVERSON, professeur émérite d’anthropologie, a enseigné à l’université Dartmouth de 1968 à 2011. Il s’est engagé toute sa vie dans des causes sociales telles que les droits civils, les mouvements antiguerre et la lutte antiapartheid en Afrique du Sud. STEVE TOZER se consacre à l’enseignement depuis 40 ans. Il est professeur en politiques éducatives à l’université de l’Illinois à Chicago et directeur du UIC Center for Education Leadership, en plus d'avoir dirigé de nombreux ouvrages sur la théorie de l’éducation. |
Le photographe Jonathan Sa'adah présente dans cet ouvrage une vision sans fard, mais remplie d’humanité, de la période située entre 1968 et 1975. Fines observatrices d’une époque révolue, ses images détaillées ont une résonnance saisissante avec le présent. En capturant le moment où la télévision commençait à développer son pouvoir et les grandes entreprises entamaient l’érosion de l’identité locale rurale, les photographies de ce livre montrent le déchirement économique et social, la lutte des étudiants et des professeurs contre la guerre du Vietnam et la jeunesse idéaliste optant pour un retour à la terre. On y distingue une société fracturée dans laquelle une jeunesse menacée décide de défier l’élite politique qui, déjà à cette époque, établissait les bases d’un état de guerre perpétuel.
Les quatre-vingt-onze photographies de ce livre sont organisées en trois sections : « Les routes », « La guerre » et « Le jardin ». L’introduction est de Teju Cole et l’ouvrage comporte des essais de la plume d’Elizabeth Adams, Hoyt Alverson et Steven Tozer, en plus d’une préface rédigée par le photographe. « C’est un livre qui dresse le portrait d’un moment précis dans l’existence d’un pays, mais qui réussit du même coup à éliminer la distance entre un passé très chargé et le temps présent. Les photographies qu’on y retrouve sont l’œuvre d’un maître dans son art, quelqu’un qui a su aligner son cœur et sa tête pour ensuite les mettre tous deux bien en ligne avec son âme. »
-Teju Cole, auteur de Open City et Every day is for the Thief croyances, de l’idéalisme et de la jeunesse elle-même. » -Frank Robinson, Richard A. Schwartz Director of the Johnson Museum of Art, Cornell University, 1992-2011. LE PHOTOGRAPHE
![]() Jonathan Sa'adah naît en 1950 dans la petite communauté de Woodstock au Vermont, deux ans après l'immigration de ses parents aux États-Unis. Dès l'âge de 16 ans, il maîtrise déjà les bases du métier de photographe et s'affaire dès lors à développer son art.
De 1968 à 1972, il étudie l’histoire de l’art et la photographie à l’université Dartmouth et au MIT (avec le professeur Minor White). Après ses études, il travaille comme photographe et vend ses œuvres à diverses personnes et collections. En 1975, il reçoit la bourse Reynolds, ce qui lui permet de partir pour Paris où il collabore avec le cinéaste Joseph Losey. Il commence à recevoir des commandes de plus en plus importantes dès son retour aux États-Unis. En 1981, il fonde une agence de communication au Vermont avec sa femme, une designer graphique. Le couple s'installe à Montréal en 2005. Les sujets de prédilections de Jonathan Sa'adah sont le portrait, la photographie de rue et les changements sociaux. Comme en témoigne ce livre, ce sont les expériences de vie et les conditions propres à un temps précis qui illuminent, depuis le début de sa carrière, tout le travail de ce photographe. D’autres œuvres photographiques de Jonathan Sa'adah sont disponibles sur jonzphoto.com |